La Haute Cour de justice de Londres a autorisé le fondateur de WikiLeaks Julian Assange à déposer un recours pour contester son extradition vers la Suède. Il s’agit sans doute d’une dernière chance pour le cyber-activiste australien, poursuivi pour des faits de viol et d’agressions sexuelles présumés.
Journée décisive pour le fondateur de WikiLeaks qui fait l’objet d’une longue procédure d’extradition lancée par la Suède pour une affaire de viol et d’agressions sexuelles présumées. Ce lundi matin, Julian Assange, accompagné de ses avocats, s’est présenté devant la Cour suprême britannique qui doit examiner la recevabilité de son appel.
De source judiciaire, la défense devait demander à la Cour si l’accusé qui n’a pas été formellement inculpé peut faire l’objet d’une extradition. Une petite dizaine de supporters ont fait le déplacement devant la Haute Cour de justice de Londres pour soutenir celui qu’ils estiment être victime d’un complot. Devant les caméras du monde entier, l’homme s’est toutefois abstenu de tout commentaire.
Julian Assange a été arrêté le 7 décembre 2010 à Londres où il multiplie les recours pour contester son expédition vers la Suède. L’ultime procédure d’appel qu’il a initiée n’a pas été rejetée, selon la police britannique. La Haute Cour pourrait rendre sa décision aujourd’hui même ou la renvoyer à une date ultérieure.
Il y a un mois, la justice britannique avait déjà donné son feu vert pour l’extradition du cyber-activiste australien. Dans le cas où son appel est rejeté ce lundi, il pourrait être livré aux mains de la justice suédoise sous dix jours.