Jorge Silva/AP/SIPA
Un puissant projecteur a été mobilisé dimanche soir au moment où l’avion de Donald Trump a atterri à l’aéroport international d’Helsinki. Le président des Etats-Unis et son homologue russe se sont rencontrés dans le cadre d’un sommet dans la capitale finlandaise.
Le palais présidentiel à Helsinki a acceuilli lundi le sommet Trump-Poutine alors que la rencontre devait se dérouler "dans un pays tiers". Il s’agit, notons-le, du premier sommet bilatéral entre les présidents russe et américain. A quelques heures du rendez-vous entre les deux dirigeants, des slogans dénonçant les "atrocités" contre les homosexuels en Tchétchénie ont été diffusés sur la façade de l’établissement. Les messages ont été rédigés par des militants américains de l’organisation de défense des droits Human Rights Campaign (HRC).
Un puissant projecteur a été installé dimanche soir devant le palais alors que l’avion de Donald Trump a foulé le sol de la capitale finlandaise. Les slogans ont défilé un mur du palais présidentiel en Finlande jusqu’à tard dans la nuit. "Le monde entier regarde", "le silence tue", "#LesyeuxsurlaTchétchénie", "Jugez les agresseurs" ou encore "Trump et Poutine, mettez fin aux crimes contre l’humanité en Tchétchénie", pouvait-on lire. "Nous dénonçons le refus de cette administration (américaine) d’évoquer avec Vladimir Poutine les atrocités commises contre les Tchétchènes homosexuels", a déclaré le porte-parole de HRC, Chris Sgro sur le récit d’Europe1.
La république russe de Tchétchénie à majorité musulmane est souvent le théâtre de persécutions contre les homosexuels. Une situation qui a été dénoncée par des ONG et des médias. Ces derniers ont surtout pointé du doigt les enlèvements et tortures menés, selon eux, par les autorités ou des groupes mafieux. D’après le porte-parole de l’ONG, la police ne les a pas empêchés. "Les Finlandais ont un grand respect pour la liberté d’expression. La police est venue nous voir, mais nous avons expliqué que notre action était pacifique et ils nous ont laissé continuer", a souligné Chris Sgro.
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