Le nuage radioactif engendré suite aux accidents survenus au coeur de la centrale nucléaire Fukushima pourrait atteindre la France métropolitaine mercredi 23 ou jeudi 24 mars, selon l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire. Même si le risque est minime, il reste réel.
Alors que la situation n’est toujours pas maîtrisée dans la centrale nucléaire Fukushima, la zone est d’ores et déjà exposée à des rejets radioactifs significatifs. Plusieurs hypothèses sont élaborées par les experts en ce qui concerne l’évolution du panache radioactif mais bien qu’ils se veulent rassurants, ils ne cachent pas leur inquiétude.
A l’heure actuelle, les particules radioactives sont bien présentes dans l’atmosphère tout autour de la centre nucléaire de Fukushima. Selon les experts, elles proviennent essentiellement du réacteur numéro 2 suite à l’explosion qui a endommagé l’enceinte de confinement.
Après avoir fait un "modélisation", l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire confirme que le nuage radioactif pourrait atteindre la France mercredi ou jeudi. L’institut précise dans un communiqué que "les concentrations attendues de césium 137 dans l’air devraient être "d’un niveau trop faible pour être détectées par les 170 balises d’alerte". Par conséquent, "elles seront sans conséquences sanitaires et environnementales" .
En collaboration avec Météo France ,l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire a modélisé "les déplacements du panache radioactif qui se dilue tout en progressant dans l’hémisphère Nord". Toujours selon cette projection," le panache a recouvert vendredi dernier la plus grande partie de l’Amérique du Nord et le nord-est de la Sibérie" et devait atteindre les Antilles et le territoire de Saint Pierre et Miquelon assez rapidement. Par conséquent, ce nuage radioactif pourrait arriver au dessus de la France métropolitaine le 23 ou le 24 mars.