Le Danemark qui n’a pas adopté la monnaie unique « l’Euro » a pris hier la présidence de l’Union européenne. Il succède à la Pologne, en vertu du principe de la présidence tournante de 6 mois de l’UE.
Dimanche 1er janvier, c’est au tour du Danemark de prendre le relais de la présidence de l’Union européenne, pour un mandat qui courra jusqu’en juin 2012. Ce petit pays de 5,6 millions d’habitants, qui ne fait pas partie de la zone euro, ambitionne de résoudre la crise de la dette.
"Politiquement, il y aura peu d’empreinte danoise sur l’aspect de la coopération européenne qui, pour le moment, attire la plupart de l’attention", peut-on lire dans un communiqué officiel diffusé par l’agence de presse danoise Ritzau.
Ceci "à la fois parce que le Danemark n’est pas dans l’euro. Et à la fois parce que la présidence européenne n’a plus la même importance qu’avant", écrit l’agence de presse Ritzau.
"Formellement, le Danemark ne peut ni ne doit résoudre la crise de l’euro. Le Premier ministre (Helle Thorning-Schmidt) et le ministre des Affaires européennes (Nicolai Wammen) ont cependant dit qu’ils espéraient pouvoir poser un pont sur le conflit de la crise", ajoute Ritzau.
Très récemment, le premier ministre danois Helle Thorning-Schmidt a déclaré que le Danemark ambitionnerait "d’être un pont entre les 17 (pays de la zone euro) et les 27 (pays membres de l’Union européenne)".
"Durant les prochains six mois, nous avons la possibilité de faire faire à l’Europe un pas petit, mais important, dans la bonne direction. Nous devons utiliser cette possibilité" car "tout ce qui se passe en Europe nous influence ici", a affirmé Mme Thorning-Schmidt dimanche dans son premier discours de vœux à la Nation.
"Nous allons nous impliquer, pour que les pays européens, ensembles, puissent contrôler l’économie et retrouver la croissance. C’est cela qu’il faut faire pour recréer des emplois en Europe", conclut-elle.