Jeudi soir, à l’issue d’un sommet de crise qui s’est tenu à Bruxelles, la Grèce a obtenu l’accord de la zone euro pour un nouveau plan d’aide de près de 160 milliards d’euros, beaucoup plus important que le précédent et largement supérieur aux attentes. Ce second sauvetage devrait permettre au gouvernement Papandréou de reprendre la main sur l’économie d’ici la mi-2014. En clair, cet accord doit permettre d’alléger le fardeau de la dette grecque qui s’élève aujourd’hui à 350 milliards d’euros.
"Nous avons décidé de soutenir la Grèce en tant que membre de l’euro et de la zone euro. C’est un engagement déterminé ", a déclaré le président français Nicolas Sarkozy à la sortie d’une réunion cruciale sur la crise de la dette grecque ce jeudi 21 juillet à Bruxelles.
"Nous sommes conscients des efforts demandés aux Grecs, l’ensemble des pays de la zone euro ont décidé d’être à leur côté, on ne peut abandonner un membre de la zone euro à partir du moment où celui-ci s’engage dans un programme de réforme ", a ajouté Nicolas Sarkozy.
Sur les 160 milliards d’euros annoncés, 109 milliards d’euros doivent provenir de prêts de l’Europe et du Fonds monétaire international, et le reste, 49,6 milliards d’euros, doit être octroyé par le secteur privé créancier de la Grèce, entre autres des banques, compagnies d’assurance et fonds d’investissement. Plus précisément, le second plan d’aide de la Grèce se chiffre à 158,6 milliards d’euros.