Antenne Réunion
Des images extrêmement choquantes et d’une rare violence. Certaines à caractère pornographique ont été diffusées sur un groupe Whats App d’élèves du Collège Levavasseur à Sainte-Marie, à leur insu. La plupart à des élèves sont en classe de 6e. Ces derniers ont donné l’alerte à la direction de l’établissement. Un signalement à la gendarmerie a été fait et le rectorat est informé de cette affaire.
Un simple groupe Whats App créé en décembre pour battre le record de membre dans une conversation qui a vite tourné au cauchemar.
"Au début ça allait bien, il envoyait des messages normaux et ça a commencé à envoyer des photos bizarres, des vidéos de gens qui se faisaient torturer dans d’autres pays", déclare un collégien.
Un élève d’une classe de 6ème a prévenu sa professeur de français hier
"Si je ne prévenais pas les adultes, le groupe il aurait continué et les enfants ils auraient cru que c’était quelque chose de bien et pourrait se dire moi je vais faire pareil. J’ai donc préféré prévenir et il a envoyé un mail aux parents"," Il n’y a pas que des collégiens, il y avait aussi des majeurs. ils envoyaient des photos...je vais pas faire de dessins"
Des images violentes, à caractère pornographique auxquelles les enfants sont exposés à leur insu. L’heure est à la vigilance chez les parents.
"Il y a des adultes qui profitent de la faiblesse des enfants pour malheureusement faire des dégâts, il faut bloquer ça de suite", "je ne suis pas pour priver les réseaux sociaux, à nous de surveiller et de rester super vigilant" , estiment des parents d’élèves.
Le collège Levavasseur a directement prévenu les forces de l’ordre, le rectorat ainsi que la direction diocésaine de l’enseignement catholique de la Réunion.
"Nous prenons la situation au sérieux et nous appelons les parents à la plus grande vigilance l’enquête doit désormais permettre d’identifier les auteurs de cet acte", déclare Philippe Brault, directeur diocésain de l’enseignement catholique de La Réunion.
Des cas similaires ont déjà été signalés. Le parquet de Saint-Denis a décidé de confier l’ensemble de ces affaires à la police.
