Deux cent mille livres sterling, environ deux cent trente-cinq mille euros. C’est le montant de la caution que le cyber-activiste australien Julian Assange a dû débourser ce jeudi 16 décembre pour bénéficier de la liberté conditionnelle.
Ce jeudi 16 décembre, le tribunal de Londres a libéré sous caution le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, rejetant par la même occasion un recours en appel des procureurs mandatés par les autorités suédoises.
Aujourd’hui, Julian Assange fait l’objet d’un contrôle judiciaire strict. Il a été placé en résidence surveillée, avec l’obligation de se présenter au commissariat de police une fois par jour.
A sa sortie de prison, Julian Assange a promis qu’il allait " accélérer la diffusion des fuites sur son site Wikileaks ". "Maintenant que je suis de retour pour diriger notre navire, notre travail va se poursuivre de manière plus rapide", a-t-il déclaré à la presse.
Pour Assange, l’information judiciaire pour "agressions sexuelles" orchestrée par Stockholm contre sa personne constituerait qu’ "une campagne de diffamation très réussie et complètement injustifiée".
Le 7 décembre 2010, Julian Assange avait été arrêté à Londres suite à un mandat d’arrêt européen émis par la Suède. Hier, la justice britannique lui a accordé la liberté conditionnelle dans l’attente d’une procédure d’extradition vers la Suède. Une procédure qui pourrait prendre plusieurs mois, avec la possibilité d’interjeter de nombreux appels de part et d’autre. La date du premier procès sur ce dossier est programmée pour le 11 janvier 2011.