Il "ne peut y avoir de solution politique sans le départ de Bachar al-Assad", a insisté le président français François Hollande, qui a reçu hier à son bureau à l’Elysée le nouveau médiateur international pour la Syrie, Lakhdar Brahimi.
Selon un communiqué diffusé par l’Elysée, François Hollande a répété que le départ de Bachar al-Assad constitue le seul préalable à toute solution politique au conflit syrien.
Lors d’un entretien avec le nouveau médiateur de l’ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, le président français a également "rappelé l’engagement de (la France) en faveur d’une Syrie libre, démocratique et respectueuse des droits de chacune de ses communautés".
François Hollande a aussi "remercié" le successeur de Kofi Annan "d’avoir accepté la difficile mission d’ouvrir de nouvelles perspectives" en Syrie. Le travail qui attend le nouveau médiateur international pour la Syrie consiste à "assurer au plus vite une transition politique dans ce pays", précise l’Elysée.
Le président français a également indiqué que Lakhdar Brahimi bénéficiait "du soutien de la France" dans la conduite de sa mission, dont la priorité repose sur la cessation des violences.
A sa sortie de l’Elysée, Lakhdar Brahimi a souligné que la France reste "un pays important dans tout ce qui se passe autour de la Syrie". D’autant plus qu’elle assure actuellement la présidence tournante du Conseil de sécurité des Nations unies.
Pour conclure, le diplomate algérien a jugé que sa rencontre de trois quarts d’heure avec le président français était "donc un début extrêmement utile" pour la poursuite de sa mission.