Deux émissaires de l’opposition libyenne ont été reçus jeudi 10 mars par le président français Nicolas Sarkozy. Le Conseil national de transition (CNT) est dorénavant reconnu comme « représentant légitime » de la Libye, par Paris. La France a également prévu d’envoyer un nouvel ambassadeur à Benghazi, une ville placée sous le contrôle des insurgés.
L’Elysée a accueilli jeudi 10 mars deux émissaires du Conseil National de la transition libyenne. Mahmoud Jibril et Ali Essaoui, les représentants des rebelles, ont été reçus personnellement par Nicolas Sarkozy.
Cet entretien confirme la reconnaissance de l’opposition libyenne par l’Etat français. D’ailleurs, depuis le début des affrontements, Nicolas Sarkozy a toujours réclamé le départ de Kadhafi, il a aussi déclaré que : "la France souhaite aider politiquement le Le Conseil national de transition (CNT)" .
Du côté de la Libye, Kadhafi n’a pas mâché ses mots lors d’une entrevue la semaine dernière en disant que la France faisait preuve d’ingérence dans la politique interne de la Libye. Pour montrer également sa réticence à la reconnaissance que la France voue aux insurgés, l’agence officielle libyenne Jana a annoncé qu’elle détenait un secret grave qui risque d’entrainer la perte de Nicolas Sarkozy, une affaire qui aurait un lien avec le financement de sa campagne électorale. Cette « menace » libyenne intervient juste au moment où Paris a reconnu la souveraineté du Conseil National de transition libyenne.