À la suite des violences dans la bande de Gaza lundi ayant tué 58 Palestiniens, Londres et Berlin ont exigé l’ouverture d’une enquête indépendante auprès de l’ONU.
Lundi, le Conseil de sécurité de l’ONU a communiqué que l’adoption d’une enquête indépendante sur les événements meurtriers dans la bande de Gaza a été bloquée par le Veto des États-Unis. Et pourtant, le secrétaire d’État au Proche-Orient et à l’Afrique du Nord, Alistair Burt, a encore martelé que le Royaume-Uni soutenait toujours une enquête indépendante. L’Allemagne a également appuyé les propos de Londres.
"Je peux dire au nom du gouvernement allemand que nous sommes aussi d’avis qu’une commission indépendante pourrait faire la lumière sur les violences et les affrontements sanglants dans la zone frontalière", a déclaré le porte-parole de la chancelière allemande Angela Merkel, Steffen Seibert, en dénonçant en même temps l’abus du droit de manifester de Hamas.
>> À lire aussi : "L’usage disproportionné de la force" par Israël condamné par l’ONU
Lundi, plusieurs autorités israéliennes et américaines célébraient l’inauguration de l’ambassade américaine à Jérusalem. Mais à quelques kilomètres, les tirs israéliens ont tué 58 Palestiniens, dont huit mineurs et 2 400 autres ont été blessés.
>> À lire aussi : Ambassade américaine à Jérusalem : bain de sang dans la bande de Gaza
À la suite de cette manifestation, la communauté internationale craint de nouvelles collisions entre Israéliens et Palestiniens.
>> À lire aussi : Gaza : décès d’un bébé palestinien après inhalation de gaz lacrymogène
(Sources : Le Figaro/ 24 heures)