L’outil a été repêché à une cinquantaine de kilomètres au sud de Copenhague, là-même où les plongeurs avaient retrouvé le tronc, la tête et les jambes de la journaliste.
Une scie qui pourrait avoir servi à démembrer la journaliste suédoise Kim Wall, disparue en août dernier après être partie interviewer l’inventeur danois Peter Madsen à bord de son sous-marin artisanal le Nautilus, a été repêchée par des plongeurs dans la baie de Køge, au sud de Copenhague.
"La scie est actuellement analysée par nos laboratoires scientifiques afin de déterminer s’il y a un lien avec ce que la police recherche, dans le cadre de l’affaire du sous-marin", a indiqué Jens Møller Jensen, chef de la police criminelle de Copenhague, dans un communiqué.
Mercredi 11 octobre, une cérémonie commémorative a été organisée à New York, à l’appel de l’Ecole supérieure de journalisme de Columbia, d’où la victime était sortie diplômée en 2014. "L’humanité a besoin de femmes courageuses comme Kim. C’est une femme qui en voulait et qui osait dire les choses, (qui voulait) donner la parole aux faibles et faire de cette planète un meilleur endroit où vivre", a déclaré sa mère Ingrid Wall lors de la cérémonie.
Inculpé de meurtre et atteinte à l’intégrité d’un cadavre et incarcéré depuis le 11 août, Peter Madsen, 46 ans, affirme que le corps de la journaliste était intact lorsqu’il l’avait jeté par dessus bord.