Le président français Emmanuel Macron a déclaré à Athènes "assumer" ses propos polémiques tenus fin août sur la France qui "n’est pas un pays qui se réforme".
Emmanuel Macron s’en prend "aux fainéants, aux cyniques et aux extrêmes" et affirme qu’il visait les politiques.
Devant la communauté française de Grèce qui l’écoutait dans les jardins de l’EFA vendredi, le chef de l’Etat a assumé ses propos controversés de la fin août en Roumanie : "Je l’ai souvent dit […]. D’aucuns faisaient semblant de découvrir cette forme de provocation que j’assume. La France n’est pas un pays qui se réforme. Il ne se réforme pas […] parce qu’on se cabre, on résiste, on contourne. Nous sommes ainsi faits", a-t-il déclaré. Pour Emmanuel Macron, l’heure n’est de toutes façons plus aux réformes, "mais à une transformation profonde" de la France, en citant notamment sa politique en matière du droit du travail. "Nous allons le faire sans brutalité, avec calme, avec explication, avec sens", a-t-il ajouté.
Emmanuel Macron a également assumé avec fermeté la nécessité de la réforme : "Je serai d’une détermination absolue, je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes", a-t-il martelé sous un dais de toile blanche. "Et je vous demande d’avoir la même détermination", a-t-il poursuivi. "Ne cédez rien, ni aux égoïstes, ni aux pessimistes, ni aux extrémistes. Je ne veux pas que dans quinze ans, un autre président dise ’c’est pire encore’", a-t-il conclu.