Des Français qui se trouvaient sur les Ramblas jeudi, lors de l’attaque à la voiture- belier, racontent ce terrible moment qu’ils ont vécu.
L’attaque à la voiture bélier qui a fait 13 morts et des dizaines de blessés dont des Français, a été largement condamnée. Les témoignages fusent quelques heures après l’attentat revendiqué par le groupe Etat Islamique.
Dans une interview avec une chaîne de télévision ibérique, Ange raconte avoir vu le conducteur du véhicule fou prendre la fuite après avoir foncé dans la foule. "Je l’ai vu nettement alors que je me précipitais pour récupérer mes enfants", affirme-t-elle (propos rapportés par Le Parisien). Elle a même pu décrire un " homme à la peau mate, jeune, plutôt mince. Je ne sais pas s’il s’agissait d’une arme, mais j’ai vu qu’il tenait quelque chose dans sa main ".
Un homme en vacances à Barcelone raconte sur 20minutes ce qu’il a vécu. "Quand j’ai vu tout le monde courir, j’ai vite compris et je suis mis aussi à courir pour me réfugier dans un bar de Passeig de Gracia, qui a tout de suite fermé les stores. Nous étions une trentaine de personnes. Après le choc initial, l’ambiance dans le bar était très calme une fois les stores fermés. Nous avons attendu une heure puis on est partis. La police avait sécurisé la zone. Je suis rentré chez moi"
Dans un entretien avec BFMTV, Henri, un touriste français raconte ce qui s’est passé sur l’avenue la plus célèbre de Barcelone, jeudi. A 16h20, la Rambla "est noire de monde, décrit Olivier, dessinateur parisien en vacances sur place avec sa famille. On était allé boire un verre, et d’un coup on a vu un mouvement de panique", raconte le Français témoin de l’horrible scène. La foule hurlait, courrait dans tous les sens, se souvient-il. "J’ai juste eu le temps de m’écarter, de la sentir me frôler et de constater qu’elle avait percuté la personne qui se trouvait derrière moi".
Une femme originaire de Corse témoigne : "D’un seul coup, on n’entendait plus que des cris, des bris de verre. C’était fou. J’ai vu des gens littéralement arracher leurs enfants des poussettes et les prendre à bras-le-corps pour se sauver". Elle raconte avoir perdu quelques instants sa fille. Ce fut un grand moment de panique
Attentat à Barcelone : « Les gens hurlaient... par leparisien