Plusieurs personnes ont été interpellées mercredi 5 juillet dans la banlieue de Bruxelles sur demande des autorités françaises qui craignaient un attentat le 14 juillet. Des suspects sont toujours recherchés.
Une importante cache d’armes a été découverte, mercredi 5 juillet, à Anderlecht, dans la banlieue de Bruxelles, rappelle Le Parisien. Ce jour-là, les autorités françaises ont demandé à la Belgique de mener une opération antiterroriste, craignant un attentat pour le 14 juillet, a expliqué Eric Van der Sypt, un porte-parole du parquet fédéral, à la chaîne de télévision flamande VTM.
L’enquête vise à établir les liens entre un suspect, un Français de 42 ans, arrêté à Wattignies, dans le Nord, et les deux frères Saouti, qui font partie des "Kamikaze riders", un groupe de motards islamistes. Ces deux hommes ont été inculpés pour participation à une entreprise terroriste, et placés en détention.
Akim et Khalid Saouti sont soupçonnés d’avoir projeté un attentat à l’aide d’un important arsenal, selon une source proche de l’enquête citée par le site 20minutes.fr. Les enquêteurs pensent que le Français aurait pu venir remettre des armes aux frères Saouti dans le cadre d’un possible projet d’attentat visant la France ou la Belgique. Le sac qu’il utilisait pour transporter les armes a été retrouvé vide à son domicile.
Trois kalachnikovs, une quinzaine de chargeurs, trois armes de poing et munitions, un fusil à pompe, des détonateurs, des radios, des gilets pare-balles, un gyrophare ainsi que des uniformes de police, d’agent de sécurité et de secouriste ont été trouvés dans la cache d’Anderlecht. "Nous craignons qu’ils se sentent acculés après les perquisitions. Par conséquent, nous craignons la même réaction que le 22 mars 2016" lorsque des terrorsites avaient mené une attaque à Bruxelles, faisant 32 morts, après la découverte de l’une de leurs caches, a expliqué Eric Van der Sypt.
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