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Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a traité les eurodéputés de "ridicules" à cause de leur très faible nombre lors d’un débat en session plénière. Un vif échange s’est produit avec Antonio Tajani, le président de l’assemblée.
La scène s’est produite ce mardi 4 juillet à Strasbourg, dans le siège du Parlement européen, raconte L’Express. Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne a fustigé les eurodéputés dont l’absentéisme l’a indigné lors d’un débat en session plénière, les qualifiant à plusieurs reprises de "ridicules".
Jean-Claude Junker a cependant salué les eurodéputés qui se sont déplacés dans l’hémicycle, mais le fait qu’une trentaine d’élus seulement sur les 751 assistent à ce débat démontre "à suffisance que le Parlement n’est pas sérieux" et qu’il voulait "le dire"."Le Parlement européen est ridicule, très ridicule", a-t-il martelé en français. Il a répété une deuxième fois sa phrase, cette fois-ci en anglais.
Ce mardi matin, à Strasbourg, se tient un débat consacré au bilan de la présidence maltaise de l’Union européenne qui vient de prendre fin. Antonio Tajani, le président du Parlement a interrompu Jean-Claude Junker pour mettre de l’ordre dans la salle. "Monsieur le Président, je vous en prie, veuillez utiliser un langage différent, nous ne sommes pas ridicules, je vous en prie", lui a-t-il lancé.
Antonio Tajani a ensuite précisé à Jean-Claude Juncker qu’il peut critiquer le Parlement, mais ce n’est pas la Commission qui doit contrôler le Parlement, mais l’inverse. "Il n’y a qu’un faible nombre de députés à la plénière pour contrôler la Commission", a rétorqué l’intéressé, ajoutant qu’il n’assisterait "plus jamais à une réunion de ce type". Selon lui, le Parlement doit respecter la présidence des petits pays, en l’occurence Malte. Les deux hommes appartiennent à la même famille politique de droite qui est majoritaire.
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