La chancelière allemande Angela Merkel a prévenu Londres qu’il ne pourrait prétendre aux mêmes droits qu’un pays membre de l’Union européenne après le Brexit. Elle a douché les espoirs de certains Britanniques.
La chancelière allemande Angela Merkel était très ferme, ce jeudi 27 avril, en s’adressant aux Britanniques. "Un pays tiers ne bénéficiera pas des mêmes droits, ou de droits plus avantageux, qu’un pays membre de l’Union européenne", a-t-elle dit devant la chambre des députés à Berlin. Un sommet européen, qui se tiendra prochainement, doit fixer les modalités des négociations entre Londres et Bruxelles sur le Brexit. Au Royaume-Uni, certains responsables politiques entretenaient l’espoir d’un traitement de faveur pour leur pays.
Au mois de mars, lors du sommet européen de Malte, Angela Merkel et le président français François Hollande ont avancé l’idée que certains pays de l’Union puissent "avancer plus rapidement que d’autres". Et pour cause, depuis le traité d’Amsterdam de 1997, l’Europe peut fonctionner à plusieurs vitesses. Les analystes pensent que l’Union n’est pas un moteur de croissance infaillible et que les pays sont en droit de poser des questions à l’heure du 60e anniversaire du traité fondateur de Rome et du Brexit qui ébranle les convictions. Le président américain Donald Trump a déjà prédit une dislocation de l’UE.
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