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Une quadragénaire, originaire de la Corée du Sud, a été condamnée lundi en Allemagne à six ans de prison. Elle aurait pratiqué un rituel d’exorcisme en famille sur sa cousine, induisant la mort de cette dernière en 2015.
Une femme âgée de 41 ans a trouvé la mort lors d’une séance d’exorcisme que sa famille avait pratiquée sur elle. D’après les faits jugés par le tribunal de Francfort, en Allemagne , la victime avait été étouffée et frappée pendant deux heures, le 5 décembre 2015. La principale accusée est la cousine de la martyre, âgée de 44 ans et originaire de la Corée du Sud. Selon l’accusation, elle a "joué un rôle décisif dans la séance d’exorcisme et a fini par introduire un linge et un cintre dans la bouche de la victime". Préalablement, l’exorcisée avait été jetée au sol, attachée au lit et battue à mort.
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Au cours de la défense, les accusés ont déclaré avoir pratiqué cet exorcisme mortel après que la victime a commencé à parler seule et à se porter des coups. Ils étaient alors six dans une chambre d’hôtel de Francfort, au beau milieu de la nuit. Comme ils croyaient que la femme était "possédée par des démons", ils ont alors procédé à cette séance d’exorcisme afin de faire sortir le malin de son corps. La victime a succombé à l’asphyxie après avoir enduré une "pression massive sur la poitrine" et des "blessures infligées au cou", selon l’accusation.
Pour cet exorcisme mortel que les autorités ont qualifié d’événement tragique, la Sud-coréenne de 44 ans a écopé d’une peine de six ans de prison. La peine avait été prononcée le lundi 20 février 2017. Plus sévère, le parquet avait réclamé vendredi huit ans de prison pour "coups mortels". Il avait accusé la Sud-coréenne de s’être "arrogé un droit de vie ou de mort" sur sa cousine.
Outre cette peine de prison contre la dangereuse exorciste, le tribunal allemand a également prononcé des peines d’un an et demi à deux ans de prison avec sursis contre le fils (22 ans) et la fille (19 ans) de cette dernière. Des peines de réclusion criminelle ont également été prononcées à l’encontre du fils de la victime et d’un de ses cousins, tous deux âgés de 16 ans.
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Source : Le Figaro, Europe 1
