L’auteur présumé de l’attentat de berlin, Anis Amri, a traversé la France pour arriver à Milan. Le trajet parcouru par le jeune homme se dévoile petit à petit.
Le périple d’Anis Amri la semaine dernière après l’attentat de Berlin devient de plus en plus clair pour les enquêteurs allemands. Selon LCI, le terroriste présumé a fui la capitale allemande pour rejoindre Amsterdam, Pays-Bas.
Les enquêteurs mettent progressivement à jour l’itinéraire emprunté par Anis Amri, Tunisien de 24 ans, tué vendredi dernier près de Milan par la police italienne. Mardi, les images des caméras de vidéosurveillance de la gare de Milan montrent le jeune homme, le 23 décembre à 00h58. Soit deux heures avant sa mort. À ce moment-là, il est déjà en cavale depuis quatre jours et un mandat d’arrêt international avait été lancé contre lui. Selon ces images, Anis Amri se dirige vers la sortie de la gare. Par la suite, les enquêteurs ont déterminé qu’il avait pris un bus, à bord duquel les caméras de surveillance ne fonctionnaient pas.
L’exploitation de la vidéosurveillance avait déjà permis de découvrir que le jeune Tunisien de 24 ans avait transité par la gare de Lyon où il avait acheté des billets, avant de passer par la gare de Chambéry. Une autre information révélée par LCI indique que le tueur présumé serait passé par les Pays-Bas avant de rejoindre la France. Il aurait relié la gare routière de Sloterdijk à Amsterdam, à la gare ferroviaire de Lyon-Part-Dieu. Pour le moment, les enquêteurs européens ne savent pas précisément quand et comment l’homme a quitté l’Allemagne. Comme outre-Rhin, la polémique enfle en France autour des failles de sécurité ayant permis au terroriste présumé de circuler facilement en Europe.
Le ministre italien de l’Intérieur, Marco Minniti, a tenu une conférence de presse vendredi dernier pour confirmer que le principal suspect de l’attentat commis sur un marché de Noël de Berlin a été abattu la nuit de jeudi à vendredi à Milan, vers 3h du matin. Anis Amri a été interpellé lors d’un contrôle de routine devant la gare de Sesto San Giovanni (Milan) vers 3h00 du matin vendredi, parce qu’il avait un comportement suspect. Lors de ce contrôle, il a sorti "sans hésiter une arme et a tiré sur l’agent qui lui avait demandé ses papiers", a poursuivi Marco Minniti.