Deux inconnus circulant à moto ont jeté dans la matinée du jeudi 10 novembre une grenade devant l’ambassade de France à Athènes. Un policier en service avait été blessé au cours de cet attentat. Une enquête a été ouverte par la brigade antiterroriste locale.
La brigade antiterroriste s’est saisie de l’enquête sur l’attentat qui a eu lieu contre l’ambassade de France à Athènes, ce jeudi 10 novembre. L’incident a été perpétré par deux inconnus à bord d’un scooter peu avant 5 h locales (4 h, heure française), sur une des grandes avenues centrales d’Athènes, en face du Parlement. L’un d’eux a jeté une grenade et a légèrement blessé dans la foulée un policier en faction. Ce dernier, touché aux jambes sans blessures graves, a été hospitalisé pour de premiers soins. L’explosion de la grenade n’a provoqué que des dégâts mineurs au portail de l’Ambassade de France. Le périmètre a cependant été boulé par la police dans le cadre de son enquête par rapport à cet attentat.
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Dans l’immédiat, les autorités imputent l’acte à la mouvance extrémiste anarchiste locale. Ce groupe revendique régulièrement des attaques sans victimes contre des cibles diplomatiques, économiques ou politiques. En Grèce, les représentations françaises sont sporadiquement visées par des actions revendiquées par/ou imputées à des groupes extrémistes anarchistes. Tel est le cas au mois d’octobre quand la faction avait annoncé une série d’actions pour réclamer la libération de Georges Ibrahim Abdallah.
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