Les enquêtes sur les attentats du 22 mars continuent en Belgique. Devant la commission d’enquête parlementaire, la société gestionnaire du réseau de transports bruxellois a affirmé n’avoir pas reçu de demande "de fermer le métro", après les attaques dans l’aéroport.
Eric Buslot, le conseiller en prévention de la société gestionnaire du réseau de transports bruxellois, entendu par la commission d’enquête parlementaire sur les attentats a affirmé mercredi n’avoir reçu aucun ordre officiel d’évacuer le métro. Après l’explosion au niveau de la station Maelbeek, le 22 mars, vers 9h11, Brieuc de Meeus, le directeur général de la STIB, a décidé de fermer le métro, a précisé le conseiller.
Il a également souligné devant la commission que "La STIB n’a pas de lien direct avec le Centre de crise et la communication passe par la "centrale d’urgence 100" —équivalent du 911 américain ou du 112 européen—", rapporte Europe 1.
Le témoignage de ce conseiller en prévention de la société gestionnaire du réseau de transports bruxellois contredit la déclaration du ministre de l’Intérieur, Jan Jambon. Ce dernier avait annoncé (25mars) que c’est le Centre de crise du gouvernement qui a pris la décision d’évacuer le métro vers 08H50 (06H50 GMT). Les enquêteurs devront donc trancher sur ce point.
A la fin de l’année, la commission d’enquête parlementaire révèlera les résultats de leurs investigations sur les attentats du 22 mars qui ont fait 16 morts à l’aéroport et 16 dans le métro à Bruxelles.