Jean-Marc Ayrault ne croit pas à une fin de l’Europe

Aujourd’hui 9 mars est le jour de la célébration de l’Europe, rappelle RTL qui relate les propos du ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault sur l’avenir de l’Union européenne. Cette année, l’actualité de l’Union est dominée par la crise des migrants et le référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE. À l’heure où les états membres s’interrogent sur le futur proche, le ministre affiche un certain optimisme. "Je ne crois pas à la fin de l’Europe", a-t-il dit.

Pour Jean-Marc Ayrault, les dirigeants de l’Union européenne doivent savoir préparer des décisions courageuses pour "redonner du souffle et de l’envie à tous les Européens". Le partenariat entre Paris et Berlin est primordial, selon toujours le ministre qui multiplie les déplacements pour rencontrer son homologue allemand Franck-Walter Stenmeier. "Nos destins sont liés et notre responsabilité et de proposer des solutions pour l’avenir", a-t-il affirmé.

Un partenariat avec la Turquie conditionné
Pour Jean-Marc Ayrault, si l’avenir de l’Union européenne devait se jouer avec la Turquie, la France devra se prononcer sur la suppression des visas pour les ressortissants turcs, comme le recommande la Commission de Bruxelles.

"C’est une décision européenne qui doit être prise à 28", a affirmé Jean-Marc Ayrault qui rappelle qu’il y a environ 70 critères exigés pour que la Turquie puisse être exonérée de visas, et il en reste encore plusieurs à satisfaire. Le ministre assortit cette exonération au respect de l’état de droit qu’Ankara doit respecter et la mise en place de passeports biométriques.

À propos de la situation au Moyen-Orient, Jean-Marc Ayrault a révélé que les ministres des Affaires étrangères des pays qui soutiennent les opposants au président syrien Bachar al-Assad se réuniront ce soir à Paris. L’Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats arabes et les États-Unis ont envoyé des représentants.