Le président américain Barack Obama plaide avec force pour le maintien de la Grande-Bretagne dans l’Union européenne. La lutte contre l’État islamique sera en outre discutée avec le Premier ministre anglais David Cameron.
L’UE amplifie l’influence britannique
Barack Obama et son épouse Michelle Obama ont atterri à Londres jeudi. En marge de cette visite officielle, le débat sur le Brexit est l’une des priorités du président des États-Unis. Le locataire de la Maison-Blanche qui a toujours défendu la présence de la Grande-Bretagne dans l’UE a insisté sur le sujet. "L’Union européenne ne diminue pas l’influence britannique - elle l’amplifie", a-t-il assuré, alors que le référendum qui devra décider sur la question aura lieu dans deux mois. "Je dirai, avec toute la sincérité que peut se permettre un ami, que le résultat de votre décision est d’un profond intérêt pour les États-Unis", a-t-il écrit dans une tribune publiée dans la nuit par le quotidien Daily Telegraph et reprise par L’Express.
Lutte internationale contre l’État islamique
Cette visite de Barack Obama en Grande-Bretagne se place également dans le cadre la lutte internationale contre l’État islamique. L’entretien entre le président américain et le Premier ministre britannique ce vendredi après-midi se focalisera sur les moyens de combattre Daesh. David Cameron a déclaré dans un communiqué relayé par Europe1 que la campagne brutale de terreur de Daesh engendre de l’instabilité en Syrie, en Irak et au-delà. Il a également évoqué les souffrances inimaginables vécues par la population dans ces lieux. "Je suis impatient de parler avec le président (Obama) de nos efforts communs pour déraciner l’extrémisme du monde", a-t-il poursuivi.
Déjeuner avec la reine Elizabeth II
Le couple Obama, en visite officielle à Londres, a été convié au déjeuner d’anniversaire de la reine Elizabeth II qui a fêté son 90e anniversaire. Ce dîner aura probablement marqué l’adieu de Barack Obama en tant que président des États-Unis. Elizabeth II, qui règne pendant près de 64 ans a rencontré "un quart de l’ensemble des présidents américains depuis l’indépendance des États-Unis", a mentionné jeudi David Cameron en lui rendant hommage.
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