Attentats de Bruxelles : "c’est une souffrance que l’on ne peut pas décrire", témoigne le père d’une victime

L’identification des victimes des attentats de Bruxelles continue
Les identifications des victimes des attentats de Bruxelles se poursuivent cinq jours après ces attaques terroristes. La tâche est ardue et plusieurs familles n’ont plus de nouvelles depuis la matinée du mardi 22 mars. Ils sont nombreux à se raccrocher à l’espoir ténu de retrouver leurs proches vivants. Tel avait été le cas de Michel Visart, journaliste économique à la RTBF, dont la fille Lauriane âgée de 27 ans fait partie des victimes de ces attentats terroristes. Il livre d’ailleurs un témoignage sur la longue attente qui a été insoutenable jusqu’à ce que les autorités lui annoncent son décès.

Le témoignage émouvant de Michel Visart
En effet, Lauriane se trouvait à la station de Maelbeek, trajet qu’elle emprunte tous les jours, quand les attentats de Bruxelles ont eu lieu. L’attente dans lequel était plongé son père Michel Visart était tout bonnement insoutenable. "C’est une souffrance qu’on ne peut pas décrire et que, j’imagine, je partage, chacun à sa manière, avec toutes les autres familles qui ont vécu ça. D’ailleurs, je dis qu’elles soient à Bruxelles, à Paris ou ailleurs, il y a les attentats de Tunis et autre. C’est quelque chose qui est indescriptible. Ce qui est très dur, c’est l’attente passant, l’espoir diminue mais il est toujours là. Et ça dure. Et Tant qu’on n’est pas prévenu, il y a ce petit quelque chose qui fait qu’il y a toujours ce petit espoir qui est là, donc c’est une angoisse permanente et une situation qui est très difficile à gérer", a-t-il déclaré dans la plus grande réserve et la plus grande dignité.

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