Alors qu’il présentait ses vœux annuels aux cardinaux et aux évêques travaillant au Vatican ce lundi, le pape François a confirmé que la réforme de la Curie ou le gouvernement de l’Église "ira de l’avant avec détermination, lucidité et résolution".
Cette année, après un discours très hostile en 2014, le pape François est revenu sur les "maladies" de la Curie dont l’"Alzheimer spirituel", la mondanité et la corruption.
Des "antibiotiques" pour les "maladies" de la Curie
Dans sa présentation de vœux formulée ce lundi aux cardinaux et aux évêques travaillant au Vatican, le souverain pontife a proposé des "antibiotiques" à ces maladies. Le pape François a donc dressé une liste "des vertus nécessaires et non exhaustif" pour bien travailler au sein de la Curie ou le gouvernement de l’église, en mentionnant les nouveaux "scandales" qui ont fait leur apparition au cours de l’année.
Les qualités indispensables pour combattre les "maladies"
De nombreux cardinaux au Vatican ont jugé le discours prononcé l’an dernier par le pape François injuste et excessif. Depuis, d’autres scandales ont éclaté au sein du Vatican, notamment l’affaire des fuites de documents "Vatileaks". Cette année, le pape argentin a évoqué les mêmes thèmes qui se rapportent avec l’attitude et le travail quotidien des cardinaux, mais en exaltant cette fois-ci les qualités indispensables pour combattre les "maladies". "Ce serait une grande injustice de ne pas exprimer une vive gratitude et un vif encouragement à toutes les personnes saines et honnêtes qui travaillent avec dévouement, dévotion, fidélité et professionnalisme", a souligné Jorge Bergoglio sur le récit de rtbf.be. "Les maladies et les scandales ne pourront pas cacher l’efficacité des services que la Curie rend avec effort (...) et cela est une vraie consolation", a-t-il ajouté.