La Hongrie ferme la porte aux migrants. Le recours à la force est par ailleurs autorisé pour les repousser.
Vers le refoulement des migrants ? Le parlement de la Hongrie vient de voter une loi autorisant l’utilisation de la force contre les personnes cherchant l’asile en Europe. Dans certains cas les forces de l’ordre sont même autorisées à ouvrir le feu. Le projet a été adopté par 151 voix contre 12 et 27 abstentions.
Les migrants sont devenus un problème pour la Hongrie. Avec le refus des autres pays européens de les accueillir ils s’entassent par milliers à la frontière serbo-hongroise. Des dizaines, des centaines, voire des millions font même pression à la frontière rapporte le Premier ministre.
Après l’ouverture de l’Allemagne de ses frontières il y a deux semaines environ, l’espoir a scintillé chez les migrants. La France, hostile au début, a même suivi les pas de son voisin. Mais le brouhaha né d’abord en Allemagne même, puis suivi par la réticence général chez les autres pays de l’Europe a conduit à un retour en arrière. Angela Merkel même a été contestée au sein de son parti.
En Hongrie, il est a priori autorisé aux policiers le recours aux gaz lacrymogène, grenade assourdissant et balles en caoutchouc à l’égard des migrants qui ces derniers jours tentent de passer par la force les barrages érigés par les autorités hongroises.