Victime d’agression sexuelle par son ex-compagnon, une Britannique de 56 ans qui vit à Rochdale, près de Manchester, a sauvé son violeur pour qu’il subisse le jugement qu’il mérite.
Susan Copestick, agressée sexuellement par son ex-compagnon voulait que ce dernier paie pour ce qu’il a fait.
En couple depuis dix ans
La Britannique âgée de 56 ans était en couple depuis 10 ans avec Peter Drummond, 62 ans. Début 2014, la sexagénaire a pris la décision de mettre fin à leur histoire parce que Mr. Drummond n’a pas réussi à trouver du travail. Le sexagénaire refuse de quitter le domicile du couple en obligeant Susan à vivre chez sa mère. En novembre 2014, il l’a violée au domicile de sa mère à Rochdale, non loin de Manchester en Angleterre, rapporte Metro News dans ses colonnes de ce jeudi.
Le plan diabolique tombé à l’eau
Après le départ de Susan Copestick du domicile du couple, son ex-compagnon a continué à la harceler par textos et coups de téléphone. Un matin, il l’a piégée en faisant croire qu’il venait pour remplir quelques formulaires administratifs. "Mais alors que je mets la bouilloire en marche pour faire du thé, il se glisse derrière moi et tient un couteau sous ma gorge en disant ’Plus de gentil Peter’", a-t-elle raconté au Mirror. Sous la menace de l’homme équipé d’une arme blanche, elle était obligée de se rendre dans la chambre à coucher où elle a été violée par son ex-compagnon qui usait de viagra. Peter Drummond, ayant accompli son crime, s’est rendu dans la cuisine et avale des cachets, prévenant sa victime qu’il allait bientôt l’abattre. Les pilules ont agi plus tôt que prévu et l’agresseur est tombé à terre sans avoir réussi à accomplir son plan diabolique.
Condamné en avril 2014 à dix ans de prison pour viol
"J’ai pensé à m’échapper, mais je ne pouvais pas le laisser mourir sans qu’il soit puni pour ce qu’il avait fait", précise Susan Copestick. Peter Drummond a été secouru après que la quinquagénaire ait appelé les secours. Le sexagénaire a été condamné en avril 2014 à dix ans de prison pour viol. "Les gens pourraient trouver étrange d’avoir sauvé la vie de mon propre violeur. Mais je suis beaucoup plus heureuse en sachant qu’il va souffrir pour la prochaine décennie plutôt que d’avoir pris la sortie du lâche", a confié Susan Copestick.