Julian Assange ne sera pas interrogé sur les faits d’agression sexuelle reprochés par une plaignante suédoise parce que ces faits sont prescrits.
Les faits d’agression sexuelle reprochés par la plaignante suédoise au fondateur du site WikiLeaks sont désormais prescrits, fait remarquer Le Figaro qui relaye une annonce du parquet publiée aujourd’hui. Julian Assange est toujours réfugié à l’ambassade d’Equateur à Londres.
"Maintenant qu’intervient la prescription pour certaines des infractions je suis obligée de classer sans suite une partie de l’enquête", a affirmé la procureure Marianne Ny. La magistrate a dit toujours vouloir poser des questions à l’Australien sur des faits de viol qui ne seront prescrits qu’en 2020.
Depuis décembre 2010, Julian Assange fait l’objet d’un avis de recherches international. La Suède avait réclamé son extradition pour l’entendre dans une affaire de viol présumé remontant au mois d’août de la même année. La Cour suprême de Suède devait statuer à l’époque sur ce mandat d’arrêt.
Le fondateur de WikiLeaks avait été inculpé, une première fois, par contumace de viol et d’agression sexuelle. Dès le lendemain de l’annonce, un deuxième procureur est revenu sur la décision de son collègue et avait indiqué qu’il n’y avait pas de raison de suspecter un viol.
Après l’intervention de l’avocat Claes Borgström, un troisième procureur suédois était revenu à la charge. Le 18 novembre 2010, la justice suédoise a finalement lancé un ordre d’arrestation à l’encontre de l’Australien afin de l’interroger sur des suspicions raisonnables de viol et d’agression sexuelle.