Le fondateur de Wikileaks est accusé de viol par deux suédoises. Il est réfugié à l’ambassade de l’Equateur à Londres.
Julian Assange n’a toujours pas été entendu par la justice, rappelle Le Parisien. Et les faits seront prescrits le mois prochain. La Suède est donc engagée dans une course contre la montre concernant ces plaintes d’agressions sexuelles et de viols déposées par deux jeunes femmes.
Le parquet suédois espérait conduire l’audition de Julian Assange, le fondateur du site qui a publié des centaines de milliers de données classées confidentielles par les Etats-Unis, au mois de juin ou juillet. Des questions de procédure font traîner les choses.
Claes Borgström, l’un des avocats des deux plaignantes accuse l’Equateur de ne rien faire pour accélérer les procédures. "Je suis critique vis-à-vis de la position de Quito. On ne peut vraiment pas dire qu’ils ont aidé pour permettre à la Suède d’entendre Assange", a-t-il dit.
Une des plaignantes contre Assange reproche à celui-ci d’avoir refusé le port du préservatif, ce qui peut être considéré comme un viol en Suède. Et l’autre l’accuse d’avoir eu des relations sexuelles non-protégées avec elle alors qu’elle dormait.
Le fondateur de Wikileaks crie au scandale et accuse les deux femmes d’être des recrues de la CIA. "Je ne sais pas qui est derrière cette affaire, mais on nous a prévenus que le Pentagone pensait utiliser des mauvais coups pour nous détruire et j’ai été mis en garde contre un piège de nature sexuelle", avance-t-il.