Se considérant comme une persona non gratta en Italie, son pays natal, Silvio Berlusconi aurait évoqué son éventuelle nomination à un poste au sein du gouvernement russe, là où il serait bien accueilli.
Silvio Berlusconi dans le gouvernement de Dimitri Medvedev, à la demande de Vladmir Poutine ? L’ancien premier ministre italien aurait confié lors d’un dîner que le Président russe lui aurait proposé ce poste et serait également prêt à lui accorder la nationalité russe. Celui que les élus Italiens avaient désavoué serait le bienvenu en Russie où il pourra bien occuper le poste d’un ministre de l’Economie.
L’Il Cavaliere aurait confirmé aux hôtes du dîner qu’"En Italie, je suis relégué aux marges des événements alors que Poutine m’a dit qu’il serait prêt à me donner la citoyenne et à me confier la direction du ministère de l’Economie". L’éditorialiste de La Stampa qui a révélé cette information n’a pas manqué d’ironiser que là où il pourrait prendre une nouvelle fonction, « Silviusko » ne pourrait pas attribuer "au pouvoir exorbitant des magistrats et des journalistes", l’échec de ses plans quinquennaux, parce qu’en Russie il n’y a pas de place pour ce genre de personnes.
Celui qu’on a connu pour ses goûts pour les belles femmes en Italie pourrait également se réjouir d’être entouré "d’un groupe de jeunes femmes économistes" jusqu’"après minuit dans la datcha de Poutine", une fois qu’il deviendra russe et ministre de l’Economie, enfonce l’éditorialiste.
Si Berlusconi pense qu’il pourrait être mieux traité ailleurs que dans son propre pays, c’est parce qu’il a été condamné au début du mois de juillet par la justice italienne à trois ans de prison (qu’il ne purgera pas sous les verrous) pour avoir corrompu neuf ans plus tôt un sénateur dans l’objectif de faire tomber le gouvernement de Romano Prodi. La décision du tribunal de Naples l’interdit également de s’occuper de fonctions officielles pendant cinq ans.