Le gouvernement d’Alexis Tsipras a soumis une nouvelle proposition aux créanciers afin d’apporter un nouveau souffle de stabilité économique. Il semblerait que ces mesures soient satisfaisantes pour les institutions concernées.
Les créanciers ouverts aux négociations
Les créanciers de la Grèce, à savoir l’UE, la BCE et la FMI se sont déclarés satisfaits du nouvel accord qu’a proposé le gouvernement d’Alexis Tsipras. Après un examen assidu des points comprenant la proposition, les créanciers l’ont jugé "positive", entrevoyant par cela "une base de négociation" en vue d’un troisième plan d’aide d’un montant de 74 milliards d’euros.
"Les trois institutions sont convenues de donner une évaluation positive à la proposition de réforme transmise hier par le gouvernement grec", a d’ailleurs précisé une source européenne dans la soirée du 10 Juillet. La nouvelle proposition sera de nouveau examinée par les ministres des finances de l’union monétaire siégeant à Bruxelles.
Alexis Tsipras se manifeste
De son côté, Alexis Tsipras a tenté de rassurer son gouvernement par rapport à ces instabilités. Selon les dires du premier ministre grec, la négociation a essentiellement porté sur la fin de l’austérité. Toutes les clauses de cette proposition n’ont pas été reçues par les créanciers mais le gouvernement grec est sur une bonne voie, toujours d’après M. Tsipras. Bien entendu, ce dernier entend faire en sorte que la Grèce reste dans la zone euro grâce à ce nouveau programme de réformes mis en place.