Ce mardi 16 juin, les lycéens belges ont été dispensés d’une partie de l’épreuve d’histoire du baccalauréat. La raison : le sujet a été divulgué sur Facebook, la veille des examens.
L’épreuve d’histoire fuite
Une partie de l’épreuve d’histoire du CESS, l’équivalente du Baccalauréat en Belgique, s’est retrouvée lundi 15 juin sur les réseaux sociaux. Le sujet qui a été prévu pour le jour suivant a été immédiatement retiré, engendrant de ce fait l’annulation partielle de l’épreuve.
Cette décision a été annoncée par la ministre de l’Éducation en Belgique francophone, Joëlle Milquet. Dans un communiqué publié par ses services, elle dénonce "l’irresponsabilité des auteurs de ces fuites". La ministre n’entend d’ailleurs pas rester là mais va également déposer une plainte contre X avec pour motif la violation du secret professionnel. Elle exigera d’ailleurs de son administration "l’organisation d’autres méthodes de transmission désormais sécurisées" pour les jours à venir.
Plusieurs sujets dans le même cas
Le sujet qui a fuité est une partie de l’épreuve d’histoire. Il consiste surtout à réaliser la synthèse d’un dossier lié à l’actualité du XXe siècle. Publiée sur Facebook et d’autres réseaux sociaux la veille des examens, la partie a été immédiatement annulée mais les trois autres parties ont été conservées.
Le thème de la partie annulée portait sur la vague d’attentats qui a touché l’Europe dans les années 1960 et 1970. La question était "comment les autorités allemandes et italiennes y ont-elles répondu ?"
Un autre cas de fuite a également été enregistré dans la matinée du lundi en épreuve de français. L’une des questions de français "Quelle est la spécificité de la littérature belge ?", a été révélée avant l’heure des examens, d’après quelques étudiants. Pour le moment, la ministre Belge de l’Education Nationale n’a pas encore précisé si les résultats de ces épreuves ayant fuité seront validés.