Le monde est paradoxal : au Sud on meurt de la famine, au Nord l’abondance de la nourriture grossit à un point qu’on cherche à tout prix à garder la taille fine.
Ces derniers jours, une jeune femme anglaise s’est retrouvée morte après avoir ingurgité des pilules amaigrissantes achetées sur la toile (La Dépêche). Pour prévenir d’autres cas, la police a émis un avertissement ce mardi 21 avril.
La victime s’appelle Eloise Aimee Parry, âgée de 21 ans. Le 12 avril elle s’est rendue à l’hôpital en raison d’un malaise ressenti après avoir pris des comprimés contenant du dinitropnénol. Ce composant est présenté comme gravement toxique. C’est ainsi que sa mère rapporte qu’elle a "brûlé de l’intérieur [où son métabolisme a] explosé comme de la dynamite".
En l’accueillant, les médecins étaient au début sans inquiétude. Mais rapidement l’état de la patiente s’est profondément détérioré où un arrêt cardiaque est survenu. Malgré les efforts pour la ranimer le personnel médical n’a pas pu faire grand-chose. Les médecins expliquent qu’il n’y avait plus rien à faire, puisque la drogue a envahi son organisme de manière irréversible. Si la dose létale est de deux sachets, elle en a pris jusqu’à huit.
La police s’est lancée à la traque des fournisseurs des pilules sur internet. En attendant de mettre la main sur les responsables, un appel à la prudence a été émis sur les achats de médicament en ligne.
La vente de ces produits à travers la toile est difficile à contrôler. Les sites utilisés par les distributeurs sont difficilement traçables. La livraison des commandes se fait par rendez-vous avec le client une fois que ce dernier s’est décidé à acheter.