Le monde devrait se féliciter de l’application de ce point clé de l’accord de Minsk 2. Kiev même confirme cette nouvelle.
La Croix rapporte que le président ukrainien Petro Porochenko a confirmé l’enlèvement de la majeure partie des armes lourdes dans la zone de guerre dans l’est de l’Ukraine. Ce constat concerne aussi les séparatistes prorusses, alors que Londres accusait mardi la Russie de saboter la sécurité en Europe de l’est.
"La partie ukrainienne a retiré la majorité de ses systèmes de lance-roquettes multiples et de son artillerie lourde" comme prévu par les accords de paix Minsk 2, a dit le président Porochenko dans une interview à la télévision d’Etat ukrainienne diffusée tard dans la nuit de lundi à mardi.
Kiev et les Occidentaux accusent la Russie d’armer les rebelles et d’envoyer ses soldats en Ukraine, ce que Moscou nie aprêment malgré les nombreux témoignages de soldats russes rapportés par des médias.
Le chef de la diplomatie britannique Philip Hammond devait répéter ces accusations tout en pointant Vladimir Poutine de "saper" la sécurité des nations d’Europe orientale, dans un discours attendu dans la journée et dont des extraits ont été publiés quelques heures plutôt.
"Nous sommes à présent confrontés à un dirigeant russe enclin non à se joindre au système international fondé sur des règles, qui préservent la paix entre les nations, mais à le saper", devrait déclarer M. Hammond dans son discours.
Alors que le discours du chef de la diplomatie britannique est d’une telle virulence, l’Otan trame d’importantes manœuvres en Lettonie, Lituanie et Estonie. Le Pentagone a fait part lundi que les Etats-Unis avaient commencé à déployer 3.000 GI’s et des équipements pour trois mois dans ces trois pays.