Les russes enterrent Boris Nemtsov aujourd’hui. Certains élus européens affirment avoir été empêchés d’assister aux funérailles à Moscou.
Des personnalités indésirables
Les obsèques de l’opposant russe Boris Nemtsov provoque des remous. En effet, il semblerait que l’accès ait été interdit pour certains diplomates européens. Le président du Sénat polonais, Bogdan Borusewicz, a déclaré que les autorités russes lui avaient refusé la permission de se rendre aux funérailles. La raison ? Les sanctions européennes contre Moscou auxquelles la Pologne adhère. Le cas est similaire pour l’eurodéputée lettonne Sandra Kalniete, celle-ci a annoncé lundi soir avoir été refoulée à l’aéroport international Chérémétiévo de la capitale russe.
La cérémonie d’adieu
Pour les derniers adieux à l’opposant russe, les diplomates seront présents mardi à 07H00 GMT au Centre Sakharov à Moscou. Les proches prévoient par la suite un office religieux orthodoxe, comme indiqué par Konstantin Merzlikine, un proche collaborateur de Boris Nemtsov.
Concernant l’assassinat par balles de Boris Nemtsov, le travail du Comité de l’enquête se fait, pour l’heure, discrètement. D’après son porte-parole, Vladimir Markine, ce dernier n’a "pas vocation à révéler en temps réel chacune de ses avancées".
La compagne de Boris Nemtsov quitte la Russie
Ganna Douritska, la compagne ukrainienne de Nemtsov ayant affirmé avoir vu le meurtre, s’était plaint d’être "retenue" en Russie. Heureusement pour elle, elle a pu rejoindre Kiev ce lundi. "J’ai le droit de quitter la Russie, je ne suis pas un suspect. Je suis témoin et j’ai donné toutes les informations que j’avais, j’ai tout fait pour aider les enquêteurs", avait insisté Ganna Douritska. La jeune femme, un mannequin de 23 ans était avec Boris Nemtsov sur un pont situé à deux pas du Kremlin lorsque celui-ci a été assassiné par balles dans la soirée du vendredi.