Reclus dans l’ambassade de l’Equateur à Londres, le fondateur de Wikleaks a répondu aux questions sur sa situation actuelle.
Julian Assange était interrogé par le journaliste Thomas Sotto, rapporte Europe 1 aujourd’hui. L’australien est réfugié à l’ambassade équatorienne à Londres depuis juin 2012. "La vie est difficile. C’est la menace qui plane sur ma famille et sur mes enfants qui me pèsent le plus. Eux n’ont rien demandé", confie d’abord Julian Assange.
"La surveillance dont je fais l’objet est illégale. Le fait que tous mes visiteurs soient passés au crible présente des difficultés pour travailler. La vie est difficile bien entendu, par certains côtés. Contrairement à d’autres détenus de droit commun, je n’ai par exemple aucune possibilité d’exercices physiques", détaille le fondateur de WikiLeaks.
Agé de 43 ans, Julian Assange fait l’objet de plusieurs procédures judiciaires. Washington a entamé une large enquête qui pourrait le mener à un jugement après la publication en 2010 de centaines de milliers de documents confidentiels du gouvernement et de l’armée américaine.
En Suède, Assange fait par ailleurs l’objet d’une enquête pour violences sexuelles, des accusations qu’il rejette. En août 2014, il avait affirmé qu’il pourrait quitter l’ambassade d’Equateur en Grande-Bretagne "sous peu".
Des propos que son avocate avait rapidement tempérés, estimant qu’il était "très difficile" de savoir quand Julian Assange pourrait sortir de son refuge. Depuis, la situation de l’Australien n’a guère évolué. Et Julian Assange se montre moins optimiste. "Mes circonstances présentes ne vont pas changer pendant assez longtemps", estime-t-il aujourd’hui.