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L’Union européenne a réaffirmé qu’elle ne pliera pas devant la terreur, face à l’exécution de l’otage américain Peter Kassig.
Selon Le Figaro, l’Union européenne a affirmé lundi sa détermination à combattre contre le groupe Etat islamique, après la décapitation de l’otage américain Peter Kassig."Le meurtre brutal du travailleur humanitaire américain Peter Kassig et de soldats syriens est une nouvelle illustration de la détermination de l’Etat islamique à poursuivre son programme de terreur", a-t-on pu entendre dans le communiqué de la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini.
"Tous les auteurs de violations des droits de l’Homme devront rendre des comptes. L’UE n’épargnera aucun effort pour atteindre cet objectif", a-t-elle ajouté."Nous sommes pleinement engagés à lutter contre la menace posée par Daech et d’autres organisations terroristes en Syrie et en Irak, avec nos partenaires régionaux et internationaux", a-t-elle assuré.
Aux notes des violations des droits de l’homme, Daech opère un recul de plusieurs siècles. L’organisation a réveillé au grand jour le commerce des esclaves, notamment de femmes. Lors des offensives dans le nord de l’Irak, plus de 4600 femmes yazidis et chrétiennes sont porté disparues. Dans les rangs de l’EI (Etat islamique) le commerce de femme a été officialisé. Des prix officiels ont été affichés : 138 euros pour une enfant âgée de moins de 10 ans, 104 euros pour une jeune femme de moins de 20 ans, 52 euros pour une trentenaire et 35 euros pour une femme quadragénaire.
Par ailleurs, Daech n’hésite pas à massacrer ceux qui s’opposent à lui, fussent-ils de confession sunnite. Dans la province irakienne d’al-Anbar, une centaine de membres de la tribu d’Albounimer ont été exécutés. Ils avaient choisi de rejoindre le rang des forces de sécurité irakiennes au lieu de porter allégeance à l’organisation.
