A l’occasion de la commémoration de la victoire de 1945 contre l’Allemagne nazie, Poutine se rend en Crimée pour assister à un défilé.
Après avoir assisté au traditionnel défilé militaire sur la Place Rouge à Moscou, le président russe fait un détour, ce jour, du côté de la Crimée pour assister à une autre parade militaire. Ces événements s’inscrivent dans le cadre de la commémoration de la victoire de 1945 contre l’Allemagne nazie.
S’agissant de la première visite du numéro un russe en Crimée depuis qu’elle a été annexée à la fédération russe (18 mars), ce déplacement suscite des commentaires.
Si pour Poutine, le 9 mai "est une fête où triomphe la force toute-puissante du patriotisme", Angela Merkel, quant à elle, déplore qu’un défilé "dans une zone de conflit" est "une honte".
Le ministre des affaires étrangères ukrainien estime que cette visite est "une intensification délibérée des tensions entre les deux pays", rapporte Le Figaro.
Dans son discours, le président russe a soutenu que " la volonté de fer du peuple soviétique, son courage et sa fermeté ont sauvé l’Europe de l’esclavage ". " C’est notre pays qui a traqué les fascistes jusque dans leur tanière, a obtenu leur défaite complète et définitive, a vaincu au prix de millions de victimes et de terribles épreuves", estime-t-il.
Par ailleurs, malgré l’annonce du retrait des troupes russes et la demande de Poutine de reporter le référendum prévu le 11 mai, les insurgés pro-russes ont décidé de maintenir dimanche leur référendum d’indépendance. Faut-il rappeler que c’est ce rattachement de la Crimée à la Russie qui est à l’origine des tensions entre les Russes et les Occidentaux.