La Commission des droits de la femme du parlement européen de Strasbourg a proposé hier de porter la durée minimale du congé maternité à 20 semaines rémunérées à 100% du salaire dans l’Union ainsi que d’instaurer le principe d’un congé de paternité d’au moins deux semaines aux Etats qui ne l’appliquent pas encore.
De leur côté, les défenseurs du texte assurent que ces mesures sont indispensables pour la santé des mères et des bébés. Edite Estrela, rapporteur du texte, ne nie pas la contrainte financière engendrée par le projet mais avance par contre les conséquences économiques que représente la faiblesse de natalité en Europe. Par ailleurs, elle a indiqué que si la nouvelle directive venait à être votée, les gouvernements auraient trois ans pour l’inscrire dans leur législation.