Rien d’" anormal " n’est survenu dans le cockpit du vol MH370 avant que le contact n’ait été rompu avec le contrôle aérien, comme en témoignent les derniers échanges entre les pilotes et les agents de trafic.
Les enquêteurs attendaient beaucoup de cette expertise pour comprendre ce qui se serait passé dans la cabine de pilotage du vol MH370 avant que l’avion ne se volatilise mais il s’est avéré qu’aucun indice n’a été révélé par les derniers échanges.
" La transcription ne révèle rien d’anormal " confirme dans un communiqué le ministre malaisien des Transports, Hishammuddin Hussein. Un peu plus tôt, L’aviation civile malaisienne a donné une nouvelle version aux derniers morts enregistrés à bord de l’appareil.
" Nous aimerions confirmer que la dernière conversation entre le contrôleur aérien et le cockpit à 01h19 (heure malaisienne) est ’ Bonne nuit, Malaysia trois sept zéro’ " et non pas " tout va bien, bonne nuit " comme il a été relayé auparavant.
En ce qui concerne la nature des
débris dont quelques uns ont été repêchés en mer, aucun élément ne peut affirmer en l’état qu’ils appartiennent effectivement au vol MH 370, expliquent les experts internationaux engagés dans les recherches.
Lundi, un navire transportant une sonde de 35kg- de type Towed Pinger Locato et pourvu de câble – a quitté la ville australienne de Perth pour rejoindre la zone où des objets flottants ont été repérés. Sa mission, traquer les boîtes noires qui permettent d’identifier l’origine du crash, fait savoir Europe1.
Cependant, le navire n’atteindra la zone cible que ce mercredi, alors que les fameuses boîtes sont censées arrêter d’émettre des signaux de détresse dans un délai de 30 jours après un éventuel crash. Ce qui compliquera davantage les opérations de recherche. Celles-ci ne seront cependant pas limitées dans le temps, a assuré le premier ministre australien Tony Abbott dont le pays coordonne toutes les opérations.
" Je ne fixe pas de limite dans le temps. On peut chercher pendant longtemps encore. L’intensité et la magnitude des opérations, loin de diminuer, augmente", a-t-il souligné sur des propos relayés par Le Point. "Nous le devons aux familles, à tous ceux qui prennent l’avion, aux gouvernements inquiets qui comptaient des ressortissants dans l’appareil, et au monde en général, sidéré par ce mystère depuis trois semaines maintenant ", explique-t-il.
Le Boeing 777 du Malaysia Airlines a disparu mystérieusement depuis le 8 mars dernier avec ses 239 occupants. Les recherches se concentrent actuellement dans le sud de l’Océan Indien, endroit probable où l’avion a pu s’abîmer en mer sans que des données probantes n’aient encore été décelées.