Hier soir à 20h00, temps universel, l’ONU a observé dans la tension une minute de silence à la mémoire de l’ancien dirigeant nord-coréen Kim Jong-il, décédé samedi 17 décembre à l’âge de 69 ans. Les Etats-Unis, le Japon et plusieurs pays européens ont boycotté le geste, tandis que le président de l’Assemblée générale, Nassir Abdulaziz Al Nasser, a dû se conformer « au protocole » et se plier à « son triste devoir ».
La minute de silence consacrée à la mémoire de l’ancien dirigeant nord-coréen Kim Jong-il a fait grand bruit au siège new-yorkais des Nations-Unies, rapportent différents médias internationaux. Plusieurs membres de l’organisation n’apprécient pas un tel hommage et l’ont fait savoir. C’est le cas des Etats-Unis, du Japon et de plusieurs pays européens qui ont boycotté ce geste.
Face à la réticence de certains diplomates occidentaux, le président de l’Assemblée générale Nassir Abdulaziz Al Nasser s’explique : « Il est de mon triste devoir de rendre hommage à la mémoire de feu Kim Jong-il, secrétaire général du parti des travailleurs de Corée, président de la commission de défense de la République démocratique populaire de Corée et commandant suprême de l’armée du peuple coréen, décédé le samedi 17 décembre ». En effet, certains diplomates considèrent que ce geste n’est pas « approprié ».
Au pouvoir depuis 1994 après la mort de Kim-Il Sung son père, Kim Jong-il a été terrassé par une crise cardiaque samedi lors d’un voyage en train, selon la presse nord-coréenne.
La communauté internationale est en froid avec la Corée du Nord en raison de son programme nucléaire soupçonné de dissimuler des visées militaires.