Un ressortissant français qui travaille pour le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a été enlevé samedi à une trentaine de kilomètres de Hudaida (est), la grande ville portuaire du Yémen.
En se rendant à l’aéroport de Hudaida, samedi en fin d’après-midi, un employé français du CICR et les deux chauffeurs qui l’accompagnaient se sont faits enlever à une trentaine de kilomètres de cette ville portuaire du Yémen. « Il était avec deux chauffeurs yéménites qui ont été libérés peu après par les ravisseurs », a annoncé Dibeh Fakhr, porte-parole de l’organisation.
« Nous n’avons eu jusqu’à présent aucun contact avec les ravisseurs ni avec notre employé », a poursuivi cette source, citée par Le Parisien, qui espère entre autres une « libération immédiate et sans conditions ».
Le Quai d’Orsay affirme être déjà au courant de ce nouveau rapt sans plus de précision. « Nous avons été informés par notre ambassade de la disparition de ce ressortissant français. Nous sommes en contact avec le CICR », a indiqué Bernard Valero, son porte-parole.
Les rapts de ressortissants étrangers sont assez fréquents au Yémen. La plupart d’entre eux sont perpétrés par des bandes tribales qui se servent de leurs proies pour mettre la pression sur les autorités de Sanaa. La libération des otages se font le plus souvent après le versement d’une rançon.
Le 22 novembre dernier, une française qui travaille pour le compte de la même organisation humanitaire été enlevée dans le sud du pays avec son interprète et son chauffeur avant d’être relâchée deux jours plus tard.