L’extrême sud des îles Philippines a été frappé ce mardi par un puissant typhon. Un récent bilan fait état de 6 morts, 4 disparus et plus de 50 000 habitants déplacés.
Un typhon baptisé Bopha se dirige actuellement vers les régions centrales des Philippines après avoir balayé toute la partie sud de l’archipel. Ayant touché terre ce matin sur l’île méridionale de Mindanao, ce 16è typhon de l’année, et le plus puissant d’ailleurs, a déjà causé la mort d’au moins 6 personnes et l’évacuation de plus de 50 000 habitants.
Ces derniers devaient rejoindre les abris publics emménagés pour accueillir les sinistrés en raison des risques très élevés de la montée des eaux et des glissements de terrain.
Un responsable de la province du Davao oriental a annoncé, par ailleurs, la disparition de 4 pêcheurs au large des côtes Est de Mindanao. Un autre habitant de l’île centrale de Leyte est également porté disparu depuis ce matin.
Dans les villes et villages situés sur les régions côtières, les responsables locaux ont décidé de couper momentanément l’électricité afin de ne pas trop exposer les populations au risque d’électrocution. « Le courant a été coupé avant le lever du jour en prévision de vents forts, de vagues hautes et d’un avis de tempête avec une situation à risque pour les régions côtières », a expliqué Liza Mazo, de la sécurité civile de Mindanao.
Cette île méridionale des Philippines est en arrêt total depuis ce matin. Ecoles, aéroport et voies maritimes ont tous été fermés.
Hier soir, le président philippin, Benigno Aquino a invité les administrés à se préparer aux pires. « Le potentiel de destruction (de Bopha) n’est pas à prendre à la légère. Il s’agirait du plus puissant typhon à toucher notre pays en 2012 », a-t-il déclaré par voie de presse.
Chaque année, environ 20 tempêtes ou typhons majeurs frappent l’archipel des Philippines, notamment entre juin et octobre.
En août dernier, une centaine de morts et plus d’un million de déplacés ont été recensés dans tout le pays en raison de graves inondations provoquées par une série de tempêtes, rappelle Libération.
