Trois soldats français auraient été blessés par des tirs amis lundi dans la vallée de Tagab, en Afghanistan. Une enquête a été ouverte à la demande de l’état-major des armées afin de mettre au clair cette présumée bavure interne au contingent français.
"Il est possible que les trois blessés aient été victimes de tirs fratricides", a indiqué mardi soir le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major des armées à Paris. En d’autres termes, les trois soldats français auraient été la cible de leurs frères d’armes et non des talibans. L'un des blessés a été "grièvement atteint".
Selon le colonel Burkhard, cet incident s’est produit en milieu de la nuit, alors que les unités rejoignaient leurs positions.
Un élément d'appui équipé de trois véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI) et de deux blindés de reconnaissance AMX-10 RC a ouvert le feu quelques minutes avant que l'une des unités signale des blessés dans ses rangs, explique l’officier Burkhard.
Quoi qu’il en soit, une analyse balistique complète devra permettre d’éclaircir cette suspicion.