Ancienne journaliste de la rédaction d’Antenne Réunion, Valérie Lusang qui se trouve actuellement à Séoul, en Corée du Sud dresse un bilan de la situation politique et sociale, quelques heures après les tirs d’obus nord-coréens sur l’île de Yeonpyeong. Selon les propos de cette journaliste réunionnaise, la population n’aurait pas cédé à la panique. Valérie Lusang donne en outre une première explication possible de ces bombardements.
Présente à Séoul au moment des bombardements de l’armée Nord-Coréenne, Valérie Lusang s’est exprimée sur Antenne réunion afin de donner de plus amples informations sur ces événements.
Selon la journaliste réunionnaise qui a pris connaissance des bombardements de l’artillerie Nord-Coréenne dans l’après-midi, "il n’y aurait pas vraiment eu de mouvement de panique au sein de la population". Parlant de la couverture médiatique de ces événements, Valérie Lusang précise : "Les différentes chaines de télé en Corée du Sud titraient "Une nouvelle provocation de la Corée du Nord". Les images diffusées sur les différents canaux d’information étaient "impressionnantes", ainsi que l’a décrit Valérie Lusang.
Cette attaque est jugée très importante car il s’agit d’une attaque à artillerie lourde, qui ne s’était pas produite depuis 1950. En ce qui concerne les raisons à l’origine de ces bombardements, une hypothèse est privilégiée. L’île qui a été attaquée se situe dans une zone de démarcation maritime. Une patrouille effectuée dans ces eaux aurait mis à jour une violation de la démarcation par les Sud-Coréens et décidé les Nord-Coréens à attaquer.
Pour rappel, ces bombardements ont causé la mort de deux soldats sud-coréens et blessé quinze personnes. Plusieurs dizaines de maisons ont été la proie des flammes. Quelques heures après l’attaque de la Corée du Nord, l’armée sud-coréenne a riposté. Les Chefs des Etats du monde entier ont condamné plus ou moins ouvertement les agissements de la Corée du Nord. Les tensions déjà très vives entre les deux Corée se sont accentuées dangereusement. La communauté internationale appelle les deux protagonistes de ce conflit à pacifier leurs actions.