Après les Tunisiens et les Egyptiens, c’est maintenant au tour des Yéménites de s’élever contre le pouvoir en place.
En effet, au Yémen aussi, la révolte anti-gouvernementale a envahi les rues ce jeudi 27 janvier 2011. Dans la capitale Sanaa, des milliers de manifestants se sont mobilisés pour réclamer le départ du président Ali Abdallah Saleh. S’inspirant de la " Révolution du jasmin " en Tunisie, ils scandent des slogans hostiles au régime en place tels que : " le président tunisien est parti après 20 ans ; …30 ans au Yémen, ça suffit !" ; ou encore "Non au renouvellement du mandat, non à la transmission héréditaire du pouvoir !".
Comme en Tunisie ou en Egypte, les forces de l’ordre yéménites ont été déployées pour tenter de réprimer ce soulèvement populaire. Environ 18 manifestants ont ainsi été interpellés. Pour l’instant, la révolte semble maîtrisée par la police, et aucun blessé ni mort n’est à déplorer. Parallèlement, les pro-gouvernement sont aussi dans la rue pour soutenir le pouvoir.
Hier, "un jeune Yéménite habitant la ville de Sheikh Othman, dans le sud du pays, se serait grièvement blessé après s’être fait immoler par le feu", d’après des sources concordantes.
Depuis lundi 24 janvier, "l’opposition yéménite a organisé quatre manifestations différentes dans la capitale Sanaa pour protester contre un projet de loi visant à mettre en place un système de présidence à vie au bénéfice de l’actuel Chef d’Etat" précise l’AFP.