Des inondations et éboulements, consécutifs à des pluies diluviennes, ont fait 120 morts en Inde. Des milliers de touristes seraient encore bloqués dans les zones inondées.
Un début de mousson très dévastateurs a frappé le nord de l’Inde depuis samedi dernier, faisant jusqu’ici 120 morts, 10 000 pèlerins bloqués, 500 habitations détruites et 21 ponts effondrés, enclavant plusieurs villages.
Les Etats d’Uttarakhand et de l’Himachal Pradesh ont été les plus affectés. La mousson les a frappés précocement, avec deux semaines d’avance, transportant « un volume de précipitations trois fois supérieur à la normale en cette période de l’année », rapporte Nouvel Observateur.
Selon le ministre local des Secours, qui annonce pas moins de 110 morts à Uttarakhand, « le gouvernement de l’Etat et l’armée tentent de secourir des milliers de touristes qui sont coincés près des endroits inondés et des lieux saints hindous », en lançant des vivres depuis des hélicoptères.
Baptisé « l’Etat des dieux », Uttarakhand accueille en cette période de l’année de nombreux pèlerins et touristes. Suite à cette tragédie, les autorités locales ont décidé d’annuler les pèlerinages pour ne pas exposer les gens à davantage de risques. Sur les lieux, une quarantaine de camps d’assistance ont été mis en place pour accueillir les sinistrés, comprenant touristes, pèlerins et population locale.
Un autre état voisin, celui d’Himachal Pradesh, a aussi enregistré de lourds dégâts suite aux inondations, avec 500 maisons ravagées et au moins 10 décès causés par des glissements de terrain.
Ce bilan conséquent témoigne « une nouvelle fois des lacunes des programmes de prévention et de secours » dans cette partie du globe, estime la presse internationale.