La détection à 4 reprises d’ultrasons amène l’équipe de recherche internationale à déduire que l’Ocean Shield, le traqueur de boîtes noires, n’est plus très loin de l’endroit où se repose l’épave du vol MH370.
La résolution du mystère du Boeing 777 de la Malaysia Airlines repose désormais sur les
signaux acoustiques captés à quatre reprises par l’ Ocean Shield, l’analyse des
débris récupérés dans la zone de
recherche ayant conclu qu’aucun d’eux n’appartiennent à l’épave de l’appareil.
Pas plus tard que mercredi, de nouvelles études ont révélé que ces objets " sont sans lien avec le vol MH370 ", selon le chef des opérations Angus Houston.
Les ultrasons demeurent donc la piste la plus sérieuse permettant aux chercheurs de conclure que le navire traqueur se trouve peut-être " tout près " de l’endroit où se repose l’épave de l’appareil. Et ce pour trois raisons précises :
- D’abord, ils ont été détectés à un endroit qui figure sur la trajectoire probable du Boeing 777.
- Ensuite, parce qu’il a été prouvé qu’ils ne sont pas " d’origine naturelle et provenir par exemple d’une baleine ", d’après une information révélée par Le Monde.
- Et enfin, car théoriquement, les boîtes noires - à l’origine des signaux captés - ne peuvent émettre au-delà d’un rayon de 2km.
L’heure de la vérité serait-elle imminente ? En tout cas, les familles des victimes n’attendent que cela afin de pouvoir mener leur deuil le plus paisiblement possible. Chew Kar Mooi, 31 ans, est une malaisienne qui figurait parmi les passagers du Vol MH 370. Tan Tuan Lay, sa maman attend impatiemment la conclusion de l’enquête.
" Attendons. Je veux voir la preuve que l’avion est au fond de l’eau ", a-t-elle déclaré mardi dernier, le jour marquant le premier mois de la disparition mystérieuse de cet appareil de la Malaysia Airlines.