Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a plaidé dimanche à Damas et Beyrouth pour l’apaisement entre Israël et ses voisins, demandant à toutes les parties de respecter la résolution 1701 ayant mis fin au conflit entre la milice chiite du Hezbollah et Israël en 2006.
BEYROUTH (AFP) - Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a plaidé dimanche à Damas et Beyrouth pour l’apaisement entre Israël et ses voisins, demandant à toutes les parties de respecter la résolution 1701 ayant mis fin au conflit entre la milice chiite du Hezbollah et Israël en 2006.
"On ne peut se résigner à un perpétuel état de tension même quand elle décroît", a indiqué M. Kouchner à des journalistes après avoir rencontré dimanche matin à Damas le président syrien Bachar al-Assad.
La France appelle toutes les parties au respect de la résolution 1701, a-t-il ajouté.
La résolution 1701 a mis fin en 2006 à un conflit armé dans le sud du Liban entre Israël et le mouvement chiite libanais Hezbollah, qui a fait plus de 1.200 morts côté libanais, essentiellement des civils, et plus de 160 côté israélien, principalement des soldats.
Cette résolution du Conseil de sécurité prévoit un embargo sur les armes à destination du Liban qui ne seraient pas autorisées par le gouvernement libanais ou la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL).
Après une étape à Istanbul, M. Kouchner est arrivé samedi soir à Damas où il a eu un dîner de travail avec son homologue syrien Walid Mouallem.
Après son entretien dimanche matin avec M. Assad, il s’est rendu à Beyrouth et devait achever sa tournée lundi au Caire.
Lors de sa rencontre avec M. Assad, M. Kouchner a fait part de l’"inquiétude" de la France face au surarmement du Hezbollah, a indiqué une source diplomatique française.
Le président lui a indiqué, selon la même source, que la Syrie ne déclencherait jamais la guerre et le Hezbollah non plus, et que ce n’était pas non plus l’intérêt de l’Iran de déclencher un conflit.