La télévision Nord-Coréenne a annoncé la mort du dirigeant Kim Jong-il, décédé lors d’un voyage en train. Officiellement, le chef de l’Etat Nord-Coréen serait mort "de fatigue", soit de crise cardiaque, à l’âge de 69 ans. Une présentatrice habillée de noir et en pleurs a expliqué à l’antenne qu’il avait succombé à un surmenage physique et mental alors qu’il allait effectuer un déplacement pour délivrer des "conseils de terrain".
Celui qui se faisait appeler "le cher dirigeant" qui était à la tête du régime communiste autartique est décédé lors d’un trajet en train, a annoncé ce lundi matin la télévision Nord-Coréenne. Selon l’agence de presse sud-coréenne Yonhap, les obsèques de Kim Jong-il seront célébrées le 28 décembre prochain. Un deuil national a également été déclaré et s’achèvera le 29 décembre, au lendemain de l’inhumation du chef de l’Etat.
Selon plusieurs sources concordantes, c’est son fils qui est placé en tête de la liste des personnalités chargées de la commission d’organisation des funérailles de son père, ce qui présage qu’il est susceptible de le remplacer. En septembre 2010, Kim Jong-un a hérité d’importantes responsabilités politiques et militaires, il est considéré comme le successeur désigné de son père.
Après l’annonce de la disparition du leader Nord-Coréen, le Japon et la Corée Sud-Coréenne ont pris des dispositions immédiates. Le premier ministre japonais Yoshihiko Noda a mis en place une cellule de crise. Tous les ministres concernés doivent rassembler des informations, qui devront être partagées avec les Etats-Unis, la Chine et la Corée du Sud. L’armée sud-coréenne a été placée en état d’alerte. Une réunion extraordinaire du conseil de sécurité nationale a été décrétée.