Vendredi dernier, des milliers d’irakiens sont venus manifester contre le chômage, la corruption et la médiocrité des services publics. Cet évènement a été nommé « journée de colère », une journée qui a malheureusement mal tourné.
Cinq villes en Irak ont connu des affrontements meurtriers entre les forces de l’ordre et les manifestants. La « journée de colère » s’est terminée par un bain de sang avec la mort de 15 personnes. Les manifestations ont été organisées dans le but de protester contre l’impéritie du gouvernement et la concussion.
D’après la police et les établissements hospitaliers, ils ont dénombré cinq morts dans le nord à Moussoul, deux à Hawija, cinq autres à Tikrit, deux à Samarra et un jeune de 15 ans à Calar. Si on compte le nombre de victimes depuis le début de la contestation, il y a trois semaines, cela se monte à 19 manifestants et un policier.
En dehors de ce bilan, 134 personnes dont des policiers et des soldats ont été blessés, des dizaines de villes incendiées ainsi que quatre bâtiments publics.
Suite à ces affrontements sanglants, l’interdiction de circuler a été décrétée dans cinq villes, dont la capitale.